La mémoire qui m’intéresse est la mémoire cachée. Celle qui s’incarne difficilement dans des formes visibles. Celle qui, sauvage et sylvestre, ménage au fond de nous un balancier qui nous maintient en équilibre à la surface du monde.
Le Tarn est un révélateur, un prétexte.
A travers la métaphore du renouvellement perpétuel de son eau, c’est la mémoire que nous questionnons.
Voici une citation qui vient en exergue de notre spectacle « Ainsi fut-il ? » mais qui pourrait aussi s’appliquer au projet « Tarn imaginaire » : « Notre passé est une reconstruction perpétuelle. Les bribes de nos souvenirs s’associent de façons changeantes, de sorte que notre mémoire ne se répète jamais à l’identique. Notre mémoire est une véritable reconstruction active et dynamique (...) ( Renaud Persiaux )
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