dimanche 24 mai 2015

Inspirations, esquisses, intuitions

Reconstitution, pratique poétique 

     Il y a l’angoisse devant la feuille blanche. Il y a aussi le malaise devant le projet de trouver un principe d’assemblage pour un ensemble d’objets épars.

D’abord nous avons devant nous un ensemble de morceaux à la cohérence incompréhensible. On essaie des rapprochements.
Deux pièces s’attirent. Elles s’emboîtent subrepticement pour proposer l’ébauche d’une forme nouvelle. Comme pour les pièces d’un puzzle, une pièce en appelle une autre, les combinaisons s’ajustent, s’affinent et se complexifient.
Finalement l’agencement devient évidence et « la bête » dévoile au grand jour le secret de sa forme.
   
On peut assembler des mots de la même manière. On en pose une série devant soi et on cherche des liaisons, des glissements d’épithètes. On appelle ça facilement « poésie » quand il s’agit des mots. Pour notre propos, c’est une poésie de formes, de figures, d’objets.

Voici une méthode pour forcer la frontière du mystère.

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